Le kitsch ou l'authenticité de l'inauthentique
pp. 203-217
Abstract
Si les sociétés occidentales vivent sous la pathos d’une authenticité définie par l’originalité et la singularité d’une subjectivité, elles n’en sont pas moins des sociétés où cette subjectivité est codifiée, où sa liberté est encapsulée dans une méta contrainte. Dans le champ de l’art, le kitsch apparaît comme un lieu essentiel de cette combinaison. Les tenants du Kitsch en ont fait la vérité de l’art, à partir du moment où il était supposé devenir la vérité de l’époque. Ils n’ont défini qu’un conformisme social, à travers même la façon dont le Kitsch se donne comme la vérité et l’authenticité de l’art.
Publication details
Published in:
(2014) Éthique et esthétique de l'authenticité. Noesis 22-23.
Pages: 203-217
Full citation:
Robelin Jean (2014) „Le kitsch ou l'authenticité de l'inauthentique“. Noesis 22-23, 203–217.