Gewalt and metalēpsis
On Heidegger and the Greeks
pp. 1-14
Abstract
Cet article cherche à interroger Heidegger en tant que traducteur. Nous montrons d’abord que le refus de traduire hypokeimenon par subiectum rend possible une onto-héno-chrono-phénoménologie de la choséité de la chose comme constance. Ensuite, nous démontrons que la tentative visant à penser la transformation de l’alētheia ne peut éviter la traduction et toutes ses violences. Enfin, nous faisons retour aux Grecs en vue de penser la traduction comme metalēpsis, de réinterpréter la traduction platonicienne des Idées comme choses, de repenser le noūs aristotélicien comme auto-traducteur, et de suggérer que l’origine de la pensée réside peut-être aussi dans la traduction.
Publication details
Published in:
(2008) Bulletin d'Analyse Phénoménologique 4 (2).
Pages: 1-14
Full citation:
Haas Andrew (2008) „Gewalt and metalēpsis: On Heidegger and the Greeks“. Bulletin d'Analyse Phénoménologique 4 (2), 1–14.